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samedi 25 septembre 2010

Pascal BURGALIERES : attaquer le CFA ou l'apprentissage , c'est absurde!


Depuis 10 ans, en tant que simple membre de la Chambre de Métiers, je ne suis bien sûr pas aussi près des dossiers  que les membres du bureau, mais je suis très attaché à la représentation de l’artisanat vis à vis  des collectivités locales et de l’état.
J’apprécie beaucoup l’organisation des Salons en faveur de l’Artisanat mais je me rends compte à quel point ces opérations peuvent être onéreuses et à quel point elles ne doivent pas épuiser des budgets importants de manière systématique et inefficace. Ne nous faisons pas berner par l'autre liste sur des promesses pharaoniques de communication non calibrée avec nos moyens départementaux(qui sont d'ailleurs assis sur nos cotisations).
Je m’inquiète aussi de la restriction de la liberté du chef de la petite entreprise, qu’il se retrouve, dans le futur, dépendant des grands maîtres d’œuvre. Je crains face à la paperasse administrative que l’artisanat ne devienne à terme sous-traitant de la grande entreprise ou d’un grand groupe.
Il faut  une institution pour nous défendre face aux complexités administratives et aux obligations règlementaires (ex dans le BTP : Réglementation Thermique,  labels divers et variés…) dans lesquels nos petites entreprises ont du mal à se retrouver. Cette institution publique de l'artisanat , c'est la Chambre de Métiers.
 
Je tiens aussi à répondre à ceux (les candidats de la liste Artisans de Notre Avenir) qui attaquent les jeunes, le niveau de formation de l’apprentissage et le CFA en général.
Sachant qu’un contrat d’apprentissage se déroule en moyenne pour les 2/3 en entreprise, si le jeune ressort de ces 2 ans mal formé, c’est le maître d’apprentissage lui-même ( c’est à dire l’entrepreneur) qui doit se poser des questions sur sa capacité à transmettre un savoir-faire. Certes rien n'est parfait : il y aura toujours des jeunes difficiles, des professeurs un peu moins compétents que d'autres ou des maîtres d'apprentissage peu enclins à transmettre.
En tout état de cause, notre secteur doit continuer à former des jeunes en alternance. Les résultats d’intégration des jeunes sont très satisfaisants dans nos métiers. Les autorités ne s’y trompent pas et nous soutiennent dans cette démarche.

Il y a des problèmes beaucoup plus urgents à régler pour nos entreprises. Pour toutes ces raisons, votons pour la liste UPA 82 !